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de Villers
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Centre interuniversitaire d'études québécoises

Information documentaire
À propos du feuilleton qui commence la semaine suivante. Il s'agit en fait de l'histoire de Saint-Christophe d'Arthabaska. «Ce travaille que nous devons à une plume patriotique, bien renseignée, à la tournure élégante et facile». L'auteur est en fait le prêtre Ph. H. Suzor. Le fondateur de Saint-Christophe d'Arthabaska est Charles Beauchesne (voir article pour biographie de M. Beauchesne: son enfance, son expérience dans l'armée, la famille qu'il a fondée et ce qu'il l'a amené à partir pour Arthabaska) qui s'y est installé le 18 mars 1835. Sa propriété était située environ à 10 arpents de la future église, donc près de la montagne appelée alors Mont Christo (d'où probablement Saint-Christophe). Trois jours après l'arrivée de Beauchesne à Arthabaska, des hommes de Gentilly et des Grondines vinrent le rejoindre, certains en visite, d'autres pour s'établir. Parmi eux: Joseph Lavigne, Louis Lavigne et Louis Garneau. Beauchesne repartit ensuite chercher sa femme et ses 6 enfants, qu'il avait laissés à Bécancour (2, 21, p. 1). La suite de l'histoire ne donne pas d'informations sur la région. Il est plutôt question des durs labeurs du défricheur (1, 22, p. 1). Courte biographie de Louis Garneau, qui était un ami de Charles Beauchesne (2, 23, p. 1). D'autres renseignements sur Louis Garneau (1, 24, p. 1).
- Suite: On apprend que les premiers colons de Saint-Christophe, n'ayant pas d'église, ont converti en oratoire la maison de Charles Gosselin (dans le numéro 28, on dit que c'est dans la maison de Valère Lavigne). Étant le plus instruit, on l'avait nommé président des assemblées religieuses. Autre renseignement: «Pour se rendre à Arthabaska, les premiers colons passaient par Gentilly, montaient au domaine, se rendaient à la rivière Bécancour, et de là à Stanfold. Ils se dirigeaient ensuite sur les pointes de Bulstrode et de là encore, toujours à travers la forêt, sur la rivière Nicolet» (1, 25, p. 1). Le premier curé à avoir desservi Arthabaska est Olivier Larue. Par contre, il ne résidait pas à Arthabaska et devait se rendre aussi à Blandford, Stanford, Somerset, Warwick et Bulstrode. Il y a par la suite le recensement (1839) de la population de Somerset et Stanford, avec le nom de tous les hommes célibataires et des pères de famille, ainsi que le nombre de communiants (2, 26, p. 1) . -Suite du recensement de la population, cette fois d'Arthabaska, Bulstrode et Warwick. Puis, il y a une récapitulation: Somerset, 172 personnes (121 communiants); Stanfold, 432 (251); Arthabaska, 206 (113); Bulstrode, 92 (45) et Warwick, 53 (41). «Si l'on ajoute à ces nombres, la population des cantons de Blandford et Maddington qui formaient à cette époque 230 âmes et 127 communiants, on aura pour la population totale de ce territoire connu aujourd'hui sous le nom de Cantons de l'Est. 1 192 âmes et 698 communiants». Puis, on donne les résultats des recensements de 1851 et 1861, fournis par Étienne Parent, sous-secrétaire d'État (1, 27, p. 1). Il est question du premier cimetière, près de la maison de Valère Lavigne, dans le 12ème lot du 8ème rang de Bulstrode. Le premier curé résident a été Clovis Gagnon, à l'automne 1840. On parle ensuite du travail difficile des curés dans les endroits reculés (2, 28, p. 1). On apprend que les deux premiers mariages célébrés à Saint-Christophe ont été ceux de François Martin et de Jean Gagnon. Le premier magasin (et «perlasserie») «sur un pied convanable» a été mis en place en 1839, par Jean-Baptiste Labonté (il sera repris par James Goodhue). Quelques mois plus tard apparaît le premier moulin à farine, propriété de Valère Lavigne. Du 8 au 16 février 1863 eut lieu une retraite, prêchée par le père Mainghi de la compagnie de Jésus. La retraite s'est terminée par la plantation d'une croix de 30 pieds à l'intersection de la route qui mène au chemin de fer. La croix a été bénie par le père Alexandre Bouchard, de Aylmer (2, 29, p. 1). Cette publication sera interrompue en raison du départ de l'auteur, P.H. Suzor, pour Rome avec les Zouaves (2, 29, p. 2). Le récit reprend le 2, 46, p. 1. On parle essentiellement de la chapelle, construite en 1843. Pour réaliser ce projet, 47 contribuables se sont rassemblés et ont décidé que la chapelle serait située sur les bras de la rivière Nicolet, sur la terre de Pierre Bernier (il a donné sa terre), dans le 10ème lot du 4ème rang d'Arthabaska. Autre décision: l'entrepreneur serait Paul Beaudet, pour 23 livres courant. Les deux surveillants de travaux seraient Louis Garneau et Eusèbe Babineau. Il a également été décidé que «chacun des habitants fournirait une somme proportionnée à ses moyens, dont une moitié payable en argent et l'autre en grain à la Toussaint suivante». L'église a finalement été bénie à l'automne 1843, par M. Gagnon (curé résidant à Saint-Norbert). Il est par la suite question du premier mariage célébré dans la chapelle, soit celui de Maire Courtois et Pierre Béliveau. Il est aussi question du cimetière situé à côté de la nouvelle église. Le premier chemin de la croix a été érigé en 1847, par le curé Clovis Gagnon. Il y a la liste des premiers syndics reconnus de la mission de Saint-Christophe. Jusqu'en 1848, la population s'est éloignée chaque année de la rivière Nicolet en se rapprochant de Chester. Il est question aussi du départ de Clovis Gagnon, nommé curé dans la paroisse des Éboulements, en automne 1848. Son successeur, Moïse Duguay, s'est établi à Saint-Norbert et venait dire la messe à Saint-Christophe «à peu près tous les mois». Vu la population de plus en plus nombreuse, M. Duguay proposa en février 1849 de bâtir une autre chapelle, sacristie et presbytère. L'endroit désigné: le 4ème lot du 3ème rang d'Arthabaska, environ à 70 arpents de l'ancienne chapelle. (2, 47, p.1) En juillet 1849, M. Duguay a béni les travaux en cours. On parle alors de cette bénédiction. On dit aussi qu'en trois jours, le presbytère était debout: il ne restait qu'à le couvrir. Moïse Fournier le fit pour 34 $. Une assemblée des marguilliers a été convoquée pour décider de la translation des articles encore présents dans la première chapelle. Il y a la signature des marguilliers ayant accepté ce déménagement. Au mois d'octobre 1849, la nouvelle chapelle a été terminée. Le premier curé résidant sera Moïse Duguay. Ce dernier s'est d'abord établi chez Antoine Baril. M. Duguay fut transféré à Bécancour dès l'année suivante (2, 48, p. 2). À propos d'un autre curé ayant desservi Saint-Christophe, M. Paul de Villers. Il y a l'intégral d'une lettre que ce dernier a envoyé à l'auteur pour lui parler de son arrivée dans le village et de sa première mission à Warwick. Il affaire qu'en 1849, il y avait 120 habitants, 368 communiants et 291 non communiants à Saint-Christophe. Il est aussi question de la première église en bois de Saint-Norbert. Une église qui devait avoir «75 pieds de longueur par 40 pieds de largeur avec deux lambris, une couverture en planches et bardeaux, quatre châssis dans les longs pans, un solage en cèdre et un plancher à volonté». C'est le curé de Stanfold, Antoine Racine, qui la bénira en octobre 1851 (2, 49, p. 1).

Référence
L'Union des Cantons de l'Est, vol. 2, no 20 (22 avril 1868) : 2 (suite: 2, 21, p. 1; 2, 22, p. 1; 2, 23, p. 1; 2, 24, p. 1 p. 1 p. 1; 2, 25, ? p. ).
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